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Je ne parle pas de sondages, mais ils en sont la cause.

Mise à mal par les sondages, Pauline Marois vient de lancer la plus sale des opérations d’attaques personnelles comme rarement on en a vu dans notre histoire politique.

Salissage: dernière chance pour Pauline Marois, avant de démissionner

Après avoir traité Jean Charest, tout au long de la dernière campagne électorale, de menteur, d’impuissant, d’incapable, de malhonnête, voici maintenant qu’elle pousse encore plus loin ses attaques.

Comme le font les républicains, chez nos voisins du sud, dont Karl Rove, stratège de Georges W. Bush, la cheffe du Parti québécois, Pauline Marois, a lancé aujourd’hui de très sales propos au sujet de Jean Charest. Bien au fait que le doute nourri les médias beaucoup mieux que toute certitude, elle l’accuse d’être corrompu. Littéralement.

Karl Rove, nouveau modèle pour les stratèges de Pauline Marois

Comme Geobbels le rappelait à une autre époque, alors qu’il était ministre de la propagande d’Hitler, l’idée de base de la propagande est toujours la même: plus vous criez fort, plus les gens finiront par vous croire. Peu importe ce que vous leur dites.

Il s’agit visiblement de la dernière tentative de Pauline Marois avant de démissionner du Parti québécois. Si avec de telles accusations, elle n’arrive pas à faire mal au Parti libéral du Québec, Gilles Duceppe prendra enfin sa revanche sur Madame.

C’est toutefois dommage, après qu’on ait appris récemment, dans une entrevue exclusive à la PC, qu’elle ne faisait que « jouer un rôle, un personnage » qui était même « contre sa nature profonde » depuis qu’elle fait de la politique, qu’on sache maintenant quel genre de rôle elle entend jouer jusqu’à son départ.

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Voici l’amende. La plus petite que le Commissaire au lobbyisme puisse imposer. Le dossier est maintenant clos.

Le salissage est un prix à payer en politique

Depuis presque une année, tout a été dit sur Jean D’Amour à cause de cette « enquête » du Commissaire au lobbyisme. Problème: Jean D’Amour, après avoir quitté la mairie, aurait parlé au maire de Rivière-du-Loup au nom de son employeur BPR. Le Commissaire vient de trancher: une seule fois, en février 2009, Jean D’Amour a tout bonnement parlé au maire de la ville pour un dossier, alors qu’il n’aurait pas dû lui parler directement, vu ses anciennes fonctions de maire. Ce dossier n’a même pas abouti.

Pendant une année, on a spéculé le pire, on a joué sur les mots pour le rendre presque criminel. Hier encore, la député péquiste Agnès Maltais associait les mots « Norbourg » et « D’Amour » dans le titre d’un texte très dur, sur son site web (disparu du site aujourd’hui, mais la mention existe encore sur son tweet). Même aujourd’hui, Tommy Chouinard, plutôt que d’admettre que Jean D’Amour est pratiquement blanchi, préfère titrer à la Une, coiffé d’une photo-grimace de Jean D’Amour, Jean D’Amour reconnaît sa culpabilité. Incroyable.

Petite politique. Petite petite politique très sale.

On l’a traîné dans la boue, on a mis tout le monde sur son dos. On a obligé (inutilement) le Directeur générale des élections (DGE) à enquêter sur lui, tout comme l’escouade policière Marteau. En décembre dernier, dans la plus complète indifférence, il a été blanchi par le DGE, et blanchi par l’Opération Marteau du même coup.

Que reste-t-il aujourd’hui ?

Un homme (et une famille) blessé, mais coupable d’avoir osé affronter le Parti québécois. Et les médias.

Le cas de monsieur D’Amour me fascine depuis le début. Depuis l’annonce de sa candidature dans le comté de Rivière-du-Loup, tout a été dit sur lui, au point où même la très souverainiste et ex-députée bloquiste (1994 à 2003) Suzanne Tremblay disait, le 29 avril dernier, à la radio locale CFYX-FM :

« Le PQ fait tout ce qu’il peut maintenant pour salir la réputation de l’autre, parce qu’il pense que c’est sa seule façon de gagner dans Rivière-du-Loup. Même si ça émane du PQ, je peux pas supporter cette approche politique-là, et je suis très surprise que Monsieur Crête ne compte pas sur lui, mais compte plutôt sur le salissage de son adversaire pour gagner dans le comté de Rivière-du-Loup. Et j’espère que la population de Rivière-du-Loup ne sera pas dupe là-dessus ».